Depuis le 5 Mars, un nouveau vent de bonté et générosité souffle sur le petit monde des Dev (confirmés, en herbe ou en devenir).
De nombreux éditeurs ont annoncé la gratuité (ou presque) de leur moteur 3D afin que le motivé puisse faire ses démos ou propres jeux.
Les plus gros moteurs à date restent :
- Unity : http://www.unity3d.com/
- Unreal Engine : http://www.unrealengine.com/
- Source 2 : http://www.valvesoftware.com/
- CryEngine : http://www.cryengine.com/
Donc Cryengine restera gratuit en SDK pour le téléchargement et faire joujou chez soi sans but commercial (possibilité de paiement toujours mensuel via steam)
Unity devient gratuit dans sa version Personal (et Royalty Free surtout) : http://unity3d.com/get-unity
http://www.gamekult.com/actu/playstation-unity-devient-gratuit-A138259.html
Pour Unreal Engine, Epic annonce donc aussi la gratuité mais une rém sur le % des gains obtenus
http://www.clubic.com/jeu-video/actualite-756735-epic-unreal-engine-4-gratuit.html
Alors pourquoi ?
Très simple l’industrie du jeux vidéo est toujours génératrice de profits VS les autres secteurs du marché morose (excepté le secteur du Luxe voir Hyper Luxe).
De plus en plus de jeux sont Cross Plateform et l’arrivée de Windows 10 avec son système de développement (DX 12) et d’App universel va venir bousculer tout ce petit monde (et faciliter les adaptions sur One, Phone et Windows).
Les éditeurs ont besoin de rallier à leur cause un maximum de développeurs, de studios qui deviendront leurs ambassadeurs et, qui sait, peut être tomber sur la pépite qui continuera de donner de la légitimité à leurs outils.
Tous les gros éditeurs à date ont leur propre studio (voir plusieurs même), leur outil de prod et de création (Activision, EA, Ubisoft, Nintendo, Sony,…)
Ils ne restent plus que les petites structures et tout ce marché d’indépendant.
Rappeler-vous le fameux débat MS et Sony lors de l’annonce des Next Gen. Sony avait fait le choix des indép sur leur PSN et MS des grosses licences. Quelques mois plus tard, MS revenait à la charge en laissant une place plus importante sur les indép ne voulant pas laisser filer cette manne financière dans le giron du Géant Japonais.
Sur PC, la plateforme Steam draine aussi un nombre important de projets, de studios indépendants …
En fait, cette stratégie se rapproche un peu de ce l’on connait actuellement au niveau des applis mobile à savoir : Le Freemium.
Attirant le chaland (ici les dév) avec des jeux et outils gratuits, nous arriverons très vite à la limite des possibilités pour aller plus loin sans débourser un €.
Ici c’est la même chose, les versions sont gratuites, mais certaines fonctionnalités seront payantes et si le jeux fonctionne correctement et génère du chiffre, l’éditeur viendra se rappeler à votre bon souvenir.
D’un certain côté cela me rappelle un peu ces fameuses disquettes Amiga/Atari dans des magasines comme Tilt, Joystick, Amiga Fever,… et pour les moins ancien les CD… Pour les autres sauter le paragraphe ci-dessous.
Une version de démo (la plupart du temps complète) était dans le numéro, juste assez longue pour donner envie d’acheter le jeu par la suite et/ou débloquer via un code (il en existait de même pour des versions pseudo domaine public ou alors en Shareware….)
Sauf qu’à l’époque, c’était marqué en gros en gras et on le savait.
A date, il nous faut malheureusement lire les petites étoiles qui suivent le mot ”Gratuit”.
Autre temps, autres mœurs, autre vocabulaire.
M.